- Maman ! J'ai entendu un bruit ! s’inquiéta Pinson.
- Alors chut ! dit Buisson, sa mère.
Et tous se turent. Et effectivement, Buisson entendit des bruissements. Et l'instant d'après, elle entendit des voix, heureusement pas très proche. Buisson arriva à comprendre ce qu'elles disait. Elle fît alors signe à ses chatons d'avancer doucement, pour qu'ils n'entendent pas ces chats.
- Raah ! C'est pas possible ! Patte de Silex, attends nous ! Lac de Feu et Mousse se sont embourbés dans une flaque de boue qu'ils n'avaient pas vu !
- J'arrive ! Je renifle juste ces racines et je viens !
- Allez Féroce ! Commençons à les sortir !
- Je suis là !
- Parfait, Patte de Silex et Féroce, commencé à les débourber ! Je vais chercher Nuée !
- Je suis là ! Je viens vous aidez !
- Si on la trouve, Patte de Silex, j'aimerais que tu me laisse le droit de la faire souffrir !
- Gris, calme toi !
- Non !
Buisson essaya de ne plus entendre la suite, et regarda où était passé ses chatons. Ils étaient juste devant.
Mais malheureusement, elle entendit légèrement la suite, et Buisson s'inquiète un peu plus, car si ces chatons entendaient la suite de cette conversations, et que un des chats de cette patrouille, ceux qui avaient été ces camarades, ne disent son prénom, ou bien le Clan à qui il appartenait...
Parce-que si ces chatons découvraient le secret de Buisson, ils seraient encore plus en danger. S'ils découvraient son secret, peut-être la rejetteraient-ils... Ils pourraient faire pleins de bêtises...
Il vaut mieux éviter tout cela... pensa Buisson.
Elle essaya donc d'éviter de penser à tout ça, de crainte qu'elle ne lâche un morceau dangereux pour sa petite famille.
Elle se mit donc à avancer, pour rejoindre ces chatons, qui marchait encore plus lentement, de peur de faire un mauvais pas, et après ce faire repérer par les chats aux pattes de sang, qui étaient en vrai, des chats du Clan du Sang.
Tous tremblaient de peur, même si Buisson essayait de se contrôler, pour un peu rassurer ces petits, qui tremblaient de plus en plus. Soudain, Buisson entendit un miaulement excité, qui disait :
- Eh ! Venez voir cet arbre ! Il a une odeur qui lui ressemble !
Tous étaient cloués de terreur. Marin laissa échapper un petit cri d'inquiétude. De justesse, Pinson mit sa patte sur la seule de Marin, et fît étouffer son petit cri. Mais malheureusement, Buisson entendit une autre voix demander :
- Euh ... Vous avez entendu ?
- Oui, on a tous entendu ce cri ! rugit un chat.
Soudain, Pinson qui tremblait de terreur, murmura :
- Vite ! Marin, Buisson, il faut qu'on s'en aille le plus vite et le plus doucement possible !
Marin, qui était quasiment prit de convulsion de peur, hocha doucement de la tête, et partit sans faire de bruit, dans les fourrés proche pour s'enfuir de ce groupe de chats. Mais, Buisson, elle, ne bougeait pas.
Parce qu'elle avait reconnu les émotions qu'il y avait dans les paroles de la dernière phrase prononcé pas ses chats.
De la colère.
De la tristesse.
L'envie immense de vouloir se venger.
De vouloir punir.
Mais surtout, ce que Buisson avait reconnu par dessus tout cela, c'était à quels chats elle appartenait.
Elle le savait trop bien pour l'avoir entendu déjà des millions de fois.
C'était celle de Gris...