Wiki Des Guerriers de la Montagne
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Gep


Chapitre II


Pinson courrait à toute pattes vert le buisson où sa mère se trouvait. Elle rentra en courant dans le buisson et cria à sa mère :

- Buisson ! Buisson ! Marin est coincé dans un arbre, il ne peut plus redescendre !

- Ah, vous deux ... soupira Buisson. Alors que j'avais presque terminé ma toilette, mais bon ...

Et elle se leva, et suivi Pinson qui courait entre les arbres. Sa fille s'arrêta au pied d'un grand arbre à l'écorce rugueuse.

- Pinson, tu m'attend ici, et tu ne monte dans l'arbre en aucun cas ! lui ordonna Buisson.

Pinson hocha de la tête, et s'assit. Buisson commença à monter, pendant que Marin et Pinson la regardait faire. Quand, enfin, Buisson fût arrivé aux côtés de Marin, elle le prit par la peau du cou et commença à redescendre.

Marin dans l'arbre

Marin coincé dans l'arbre.

Jusque là, Marin n'avait pas bougé, mais il se mit à gigoter, les pattes dans le vide, quand Buisson s'apprêta à sauter de l'arbre.

- Tiens-toi tranquille, Marin, ou il va arriver une catastrophe ... marmonna Buisson, ses paroles étouffés par les poils un peu épais de Marin.

Alors, Marin arrêta de bouger, mais Buisson le sentait quand même tremblé de peur, contre elle. Buisson se concentra ... et sauta dans le vide.

Dans sa chute, elle entendit Pinson hurler de peur. Heureusement, Buisson retomba correctement sur ses pattes. Elle déposa Marin sur le sol, et maugréa :

- Franchement, vous deux, vous m'en faites voir de toutes les couleurs ! Je ne suis pas assez fatiguée, à courir derrière les bêtes que je m'attrape pour vous nourrir, an plus de vos bêtises ?!

- Pardon, Buisson ... s'excusa pitoyablement Pinson en regardant le sol et ses pattes.

Buisson soupira et leva les yeux aux ciel, avec de les reposer sur sa seule fille :

- Pinson, je t'ai déjà dit que tu pouvais m’appeler "maman", comme Marin et tous les autres chatons du monde entier, au lieu de "Buisson" ...

- Ah, oui ... Désolée, Bui... Euh, non, désolée, maman ...

- C'est bien ma chérie, lui dit Buisson.

Puis, elle pencha sa tête vers celle de sa fille pour la lécher sur le front. Puis, elle se tourna vers le pauvre Marin, couché au sol, qui tremblait comme une feuille.

- Ne devrait-tu pas me dire quelque chose, Marin, comme ta sœur ?

- Pa ... Pardon, maman ... balbutia le pauvre petit chaton.

Buisson pousse Pinson vers son frère, et demanda :

- Bon, maintenant, qui a eu l'idée d'aller dans l'arbre ?

Pinson et Marin regardèrent subitement leurs pattes avants, comme si elles étaient tout à coup, très intéressante.

- Alors ? demanda t-elle encore.

C'est alors que Pinson pointa Marin de la patte gauche. Ce dernier n'avait alors rien vu.

- Est-ce vrai ? demanda Buisson, pour être sûre.

Pinson hocha de la tête.

- Marin ? C'est toi qui a eu l'idée de monter tout seul dans l'arbre ?

Marin sursauta, et leva légèrement la tête vers sa mère, avant de toute suite l'abaisser, et d'hocher la tête en regardant toujours le sol.

Buisson fût très étonnée, que, pour une fois, ce ne soit pas Pinson qui fasse la bêtise. Il faut dire que c'était tellement rare que Marin soit le premier a avoir l'idée dans sa tête !

- Bon, on rentre. Suivez-moi !

Alors qu'elle commençait à trottiner, elle entendit Marin et pinson parler dans son dos :

- C'est toi qui m'a dénoncé, Pinson !

- Pas du tout ! Tu l'aurais vu !

- Eh ben alors, tu sais communiquer avec maman avec les yeux !

- Mais non ! Ça ne se peut pas !

- Mouais. J'en suis sûr, en tout cas, tu m'as dénoncé ! Maman a même hésité !

- Combien de fois, tu m'as fait porter tes bêtises sur mes épaules, Marin ?! Combien de fois ?!!

- Je ne sais pas ... Chuuuut, s'il te plaît, Pinson calme toi !

- Tu as raison, Marin, c'est moi qui t'est dénoncé ! Mais j'en ai marre que ce soit moi qui doit supporter le poids de tes bêtises !

- Pinson, s'il te plaît...

- C'est terminé, Marin, terminé !

- Je t'en prie ... !

- Non, je ne t'obéirait plus, Marin ! En plus, c'est moi la plus grande de nous deux !

- Pins...

- Salut !

Et Buisson l'entendit courir. Pinson dépassa Buisson, et elle fonça dans le buisson de houx. Buisson se retourna, et regarda Marin, qui regardait le ciel, l'air inquiet.

- Marin ? Qu'est-ce que cela signifie ?

- Oh, rien, maman, rien du tout ... Pinson ment beaucoup, tu sais ...

- Hum ... Je n'ai jamais vu Pinson mentir ... Pourquoi le ferait-elle alors dans mon dos ... ? Veux tu bien m'expliquer Marin ?

- Mais j'en sais rien, moi, demande lui !

- Marin, c'est un ordre ! C'est toi qui m'explique tout !

- Mais ... je ... Non, je ne peux ... Pas ...

- Marin, ne me force pas à devoir employer les grands moyen !!!

- D'accord, d'accord, maman, je t'en supplie ! N'utilise pas les grands moyen, je vais tout te dire ! Promis !

- Bien ...

Et Buisson s'asseyat pour écouter son fils. Quand il eut finis de lui raconter que toutes les bêtises qu'elle croyait faites par Pinson, c'était plutôt celle de Marin. Toutes. Sans aucunes exceptions ! Ce n'était pas sa fille, qui était une "mauvaise rejeton", c'était son fils ! Elle avait toujours punit Pinson, alors que ce n'était pas du tout elle qui avait fait les bêtises !

Sur le coup, Buisson s'en voulut beaucoup d'avoir toujours bien punit sa fille.

Mais, là ce serait Marin qu'elle punirai beaucoup !

- Quelle sera ma punition, maman ? lui demanda Marin qui regardait ses pattes. Devrais-je rester dehors toute la journée ?

- Quoi ?!!! s'écria Buisson. Sûrement pas ! Ne t'ai-je pas déjà parlé de ses chats aux pattes recouvertes et souillées de sang ?! Il pourrait te prendre, t'emmener chez eux, et te tuer ! Ta punition, sera d'enlever toute les tiques que j'ai, et celles de Pinson pendant cinq jours, et, quand le soleil sera au milieu du Ciel et quand la toison étoilée sera apparut, tu laisseras Pinson commencer à téter bien avant toi ! Et ne t'avise pas de l'embêter ne serait-ce que quelques secondes et une seule fois, et tu payeras encore plus cher ! ...

Elle continua lui dire tout ce qui pourrais lui arriver de bien pire, avant d'ajouter plus doucement :

- Est-ce clair, Marin ?

Le pauvre petit Marin (dans un sens), qui était quasiment effrayé par tout ce que lui avait dit ça mère, s'était, sans s'en rendre compte, tapi sur le sol, et bafouilla, la tête baissée :

- Oui ...

Buisson fut légèrement prise de pitié pour son fils, à qui elle avait peur sans le vouloir, tout en lui pardonnant à un cars, lui dit très gentiment :

- Aller, viens rentrons. Comme je te l'ai dit, tu n'est pas à l'abri des chats aux pattes de sang, même moi. Et d'ailleurs nous sommes tous pas à l'abri d'un danger, même eux !

- Même eux ? s'étonna Marin, les yeux écarquillés.

- Mais oui ! Ce n'est pas parce que l'on est méchant et fort que l'on peut être à l'abri des dangers, le plus cruel soit-il, même pour les vilains !

- Dit, maman ... Tu pourrais me raconter un peu plus de choses sur les chats aux pattes de sang ? lui demanda t-il, en se levant.

Buisson se leva elle aussi, et lui répondit tout en marchant :

- Bien sûr, mon chéri ...

Et Marin commença à la suivre, en direction de buisson de houx, pendant qu'elle lui racontait l'histoire des chats aux pattes recouvertes de sang ...

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